Les histoires inconnues de Monetville

Alexandre Boisvert à Cyrille Monette: la nouvelle identité

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The story below is an untold story of my ancestors who settled the Monetville region in the early 19th century, a time where many changes came to the Canadian landscape, This story was written for a course, and is something I hold close to my heart. I chose to make this my first *actual* post because I am incredibly grateful to share my ancestors stories, especially in a language that is special to me. For our francophone readers, this one's for you.

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En 1901, Cyrille Monette (61) accompagné avec sa femme, Odile (58 ans) et ses enfants; Napoléon (22 ans), Anselme (20 ans), Victoria (18 ans) et Philias (16 ans) se situe au canton de Martland dans le région de la Rivière des Français. Ce qui reste derrière ce patriarche est l’histoire inconnue de son ancien identité d’Alexandre Boisvert.

Alexandre Boisvert né en 1840 d’Ambrose Joseph Boisvert et de Catherine Bricault (dite Lamarche) est un homme de famille. On nous a dit qu’Alexandre a étudié au Petit Séminaire de Montréal avec Louis Riel — cela développe une amitié pleine d’histoires à découvrir. Il est connu que Louis Riel continue ses études jusqu’au mort de son père en 1864, et enfin quitte le séminaire en mars 1865. Entre temps, Alexandre marie sa femme, Odile Bouin dit Dufresne à la paroisse Saint-Théodore d’Acton. Au retour, l’année 1865 est symbolique, Alexandre Boisvert embauche le photographe Napoléon Bélanger à Hull pour prendre sa photo (Figure 1). Cette photo représente une multitude d’histoires, mais plus notamment cela représente un nouveau pilier d’identité pour Alexandre. La photo devient le dernier connu d’Alexandre Boisvert avant le changement de nom mystère.

Figure 1 Alexandre Boisvert (1965) — Alexandre Boisvert, 25 ans, photo de Napoléon Bélanger. Hull, Q.C.

Entre 1865 et 1871, Alexandre Boisvert ne disparait avec aucune trace, mais il y a un énorme nombre de changements qui se passe dans l’Ouest canadien qui nous indique son implication. La famille suspecte que Alexandre s’est dirigé vers l’Ouest pour aider son ami, Louis Riel. Suite au départ du Séminaire, Riel se rend à Chicago pour le travail avant de retourner à la rivière Rouge en 1868. Cela marque le début des rébellions Métis au Manitoba ou le gouvernement provisoire de Riel est en effet. Suivi par les Métis ayant un but d’avoir une reconnaissance des droits Métis après un conflit avec le gouvernement canadien. La rébellion dure entre 1868-69, Riel et ses alliés voient un succès avec la création de la province du Manitoba. Ceux alliés avec Riel se retrouvent avec une cible sur le dos, le gouvernement canadien offre 5 000 $ pour tous ceux impliqués aux rébellions, une incitation pour Boisvert à fuir. Le dernier document connu d’Alexandre est l’acte de mariage de sa belle sœur, Esther Bouin dite Dufresne en novembre 1863 aux paroisses de Saint-Théodore. De la même paroisse en septembre 1871, on retrouve l’acte de mariage d’Exilda Bouin dite Dufresne, avec témoin de Cyrille Monette. Cela devient le premier document écrit, qui nous démontre sa nouvelle identité.

En 1901, Cyrille et sa famille s’installent à Martland où il s’attendait à une nouvelle vie pleine de possibilités. Son établissement à Martland donne un nouveau début, à sa famille, loin de toute. Avec sa femme et ses 4 enfants plus jeunes, il se retrouve en tant que premier pionnier de la région. Certaines de ses réalisations comprennent le fait de devenir le premier maire du comté, la construction du bureau de poste local et la construction de la première route accessible de la région. En tant que héros de la ville maintenant nommée Monetville, Cyrille Monette est un homme passionné et représente un allié fort. Figure 2, démontre l’ouverture du bureau de poste, bâti par Cyrille avec l’aide de son beau-fils, Louis Guy. L’identité d’Alexandre Boisvert n’est jamais oubliée, son histoire est une qui est pleine de courage et de nouvelles possibilités. Entre les deux photos de l’homme, il garde la même apparence physique qui nous indique, il n’avait pas peur. Même si l’identité d’Alexandre n’existe plus, il se retrouve caché en pleine vue.

Figure 2 Cyrille Monette et Odile Bouin dite Dufresne — Ouverture du bureau de poste à Monetville